L’Etranger de Galilée

 


En rêve, j’allais, près du lac, m’asseoir, Où la rive était isolée,
A l’heure où descend la fraicheur du soir Des montagnes de Galilée.
Et là, je voyais parfois l’Etranger Familier du la solitude,
L’Ami du pécheur et du péager, Entouré de la multitude.


Refrain
Je le suis, Je l’écoute, et je l’aime, Mais comment lui prouver mon amour?
Seulement par le don de moi-même, M’engageant à le servir toujours.


Alors, au matin, j’ai voulu savoir Ce que dit de lui, l’Ecriture:
C’est là qu’on l’entend,là qu’on peut le voir,Se donnant à nous sans mesure.
Il vit et meurt en portant nos maux, Il rachète une race vile,
Récits émouvant, Merveilleux tableaux ; Quel sauveur et quel évangile !


Je l’ai retrouvé , et toujours pareil, Dans le fond de ma conscience, Sagesse, Lumière, Secours, conseil, Il m’instruit dans sa connaissance.
Sa voix, son regard, son pouvoir, son cœur Tout en Lui me surprend, m’attire,
Q’il juge, et je suis tout saisi de peur, Qu’il pardonne, et j’ai son sourire.


Dès lors, il n’est plus l’étranger lointain, Entrevu dans ma solitude,
Un rêve, un espoir, L’idéal humain, Mais la vie et la certitude.
Jésus, Fils de Dieu, qui mourut en croix, A tes pieds que ma foi s’écrie: Quiconque t’a vu, se repent et croit, A déjà l’Eternelle Vie!

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